Le détail de la capote, montre avec quels soins Jacques SABARD a restauré sa camionette Unic M de 1914. Elle est présentée à côté d'un autre Unic
de jacques Sabard; un Unic ZU55 de 1945.
Les baquettes en aluminium ont été ceintrées à la main pour suivre les courbures de la fenêtre et des montants de carrosserie.
Nous sommes en 1914, les carrosseries automobiles ou camions sont les héritières des carrosses. Les cochers étaient en plein air, exposés à tout vents. Ici, le conducteur a le droit à un hautvent mais ne possède pas de porte.
La banquette impécablement restaurée, est tout aussi confortable qu'à ses premiers jours...
Le tableau de bord comprend un mano de pression d'huile et un arrêt moteur.
L' image de gauche montre la longue poignée du frein à main situé à droite du conducteur.
Cette bougie est la bougie de démarrage.
Avant de partir, le conducteur devait accéder au moteur pour remplir cette bougie d'essence, mettre le
moteur en marche à l'aide de la manivelle, faire monter en température ou chauffer son moteur...d'où le nom de chauffeur.
En l'an 2000, Jacques Sabard, expose une camionnette Unic de type L7 de 1927. discrètement, une carte de visite a été déposée sous l'essuie glace.
Un homme, propiétaire d'un ancien Unic, se proposait à le revendre. Il s'agissait d'une camionnette ayant appartenue à un marchand de primeurs de l' Ile de France.
Jacques l'a récupérée à l'état d'épave dans un atelier en ruine le 18 Novembre 2000 à Veau sur Blaize en Mayenne. Après une restauration complète dans l' atelier de son garage, la camionnette a passé son contrôle technique en Avril 2003. Elle est actuellement immariculée dans la Sarthe.